Tu n'es plus mon copain de toute manière alors je fais ce que je veux non?| Louis

Ah les Spring Break, qu'elle liberté ! Pouvoir s'éclater sans limites. Leigh-Anne m'a invité au concert puisqu'elle y chantai, et surement aussi parce qu'Ivanny y était, mais jusqu'à maintenant je ne l'avais pas croisé, et ne la cherchais pas. J'avais vu plein de monde, mais capté seulement quelques visages. Deux, trois filles était venu se coller très fortement à moi, au cours de ce début de soirée déjà, et à la quatrième je partis au bar pour prendre l'air, mauvaise idée puisque j'avais déjà un coup dans le nez, mais bon c'est une fête non ? Au fêtes on s'amuse. Arrivé au bar je commandais une vodka, quand un gars me pousse. Un mec a qui on viens de gentiment répondre d'aller se faire foutre, je ne vois pas la demoiselle qui le prie de s'en aller car ce mec me bloque le passage, et si je n'étais pas bourré j'aurais peut-être reconnu la voix d'Ivanny. Oh mec ! La demoiselle t'as dis de la laisser tranquille, alors tu vas voir ailleurs si elle y est ! En disant ça je lui attrape le bras pour le pousser. En se retournant il me colle un coup de poing dans la figure, ce qui me déstabilise et m'aurais fait tombé si il n'y avais pas eu quelqu'un d'autre pour m'éviter de chuter. Je lui rends son coup, un bon coup de poing dans l'estomac. C'est alors que je vois Ivanny, je viens de lancer une bagarre pour elle, oh putain j'en reste cloué sur place, enfin pas longtemps puis que mon cher ami m'allonge un autre coup.

Le nouveau coup qu'il m'avait infligé m'avait cette fois fait chuté.
D'un revers de la main j'essuyais le sang qui s'échappait en filé de ma lèvre, puis tenté de me remettre debout. Je vacillais, cela du a un mélange d'alcool et de choc du au coup, il me fallut un long moment avant que mes jambes me portent réellement, et il m'avait déjà fallut un bon moment pour me relever. Ivanny avait mis ce connard a terre, par je ne sais quel miracle, enfin quoi que j'avais ma petite idée, et en me regardant elle me demandais ce que je faisais là. Ses mots résonnaient dans ma tête sans que j'en prenne leur sens, d'ailleurs j’eus a peine le temps de réfléchir qu'Ivanny se faisait baffé. frappait un femme, qu'elle honte ! Et en plus il l'a traitée de toute sortes de noms qu'elle était bien loin d'être. Ma colère alors me montait au joue a une vitesse folle, et c'est alors que j'attrapais le bras de ce type, de manière a lui faire une clé de bras, vous savez quand on retourne le bras plié dans le dos. Je lui collais alors la tête contre le bar et forçais sur son bras. Alors on fait moins le malin hein ? Quand on te dis non c'est non ! Alors je ne vais pas te forcer a t’excuser auprès d'elle puisque tes excuses ne valent pas un clou, mais par contre tu as intérêt a déguerpir en vitesse, sinon je vais vraiment m’énervai, et si je m'énerve tu risques de ne plus marché pendant longtemps, et surement aussi ne plus pouvoir te servir de tes bras. je forçais encore un peu sur son bras, jusqu'au seuil limite, celui ou la douleur est extrême, mais ou le bras ne risque encore pas de se casser. Ce que je lui avais dis était sortis tout seul sans aucun contrôle de ma part, ça me semblait avoir une bonne résonance, mais je serais bien incapable de le répéter de mon plein gré. Je relâchais mon emprise après quelques secondes à l'entendre gémir de douleur, puis je le relâchais et le poussé loin de nous de manière a ce qu'il parte. Pendant que je le tenais encore il m'avait infligé un coup de coude au ventre qui m'avait donné envie de vomir, en un quart de seconde j'avais commandé et bu un boisson alcoolisée dont le nom m'avait déjà échappé. Trop plein de colère je ne pensais même plus a Ivanny, et plus non plus a mes quelques blessures qui me forçaient a me tenir fortement au bar pour ne pas tomber lamentablement.

Je revenu un peu sur terre lorsque je sentis la main frêle et légèrement tremblante d'Ivanny sur mon bras. Elle me proposais de me ramener, et alors que j'allais dire non elle rajoutais déjà qu'elle n'était pas du tout rassurée. Il est impensable que je puisse la laisser comme ça avec ce que je ressens pour elle, et de toute manière je ne peux pas conduire comme j'ai trop bu, et je suis trop énervé pour continuer à faire la fête. Je pose donc mon verre que je pousse vers le batman ( O:) ) heu Barman pardon, et je me retourne pour regarder Ivanny. Même quand elle n'est pas rassurée elle est belle ... Je met ma main sur son épaule pour la rassurer, sans aucune arrières pensées. Ne t'inquiète pas ça va aller. Et je t’accompagne, il n'y a pas de problèmes. Je me fraye un chemin de manière a partir avec elle, et de manière a atteindre le parking ou se trouvera surement sa voiture. C'est rare que je n'ai pas l'impression qu'il y ai une tension entre nous deux, un mal aise, et la je n'en ressens aucun, ou en tout cas pas parce que je suis avec elle, plutôt parce que je me suis battu pour elle, et je l'avoue j'ai un peu peur qu'elle pense que je la suivais ou je ne sais quoi.

Spoiler:

En marchant jusqu'au parking, je la vois prendre son téléphone et taper un SMS, je ne cherche pas a en voir le sens, ni même a voir a qui elle l'envoi. Et arrivé au parking elle me dit qu'elle est venu avec sa cousine et qu'il vaut mieux qu'elle lui laisse la voiture. Ca ne m'étonne pas, c'est Leigh qui m'a invité, et puisque tu es ici, elle était forcément venu avec toi. C'est plutôt logique en effet. Et non, ça ne me dérange pas du tout de rentrer chez toi a pieds, pourvu que je ne me ramasse pas sur le chemin, et que tu n'ai pas a me ramasser surtout. Je lui souris, puis me tais pour ne pas risquer de dire de connerie.

Elle fouille dans son sac et en sort un mouchoir qu'elle applique sur ma lèvre. Encore heureux que je ne sois pas douillé, même si il faut l'avouer j'ai un peu mal au visage. Le pire je crois tout de même que c'est le ventre, on pense toujours que les coups au visage sont les pire, mais tout boxeur vous dira que le pire c'est les coup dans l'estomac. Je la remercie pour le mouchoir. C'est ce genre de personnes qui me donnent envie de devenir flic. Protéger la population, sauver la population des énergumènes qu'on peut trouver. Elle me donne le mouchoir, et je le laisse plaqué sur ma lèvre, le mouchoir imbibe le sang frais, laissant une marque du sang qui a commencé a coaguler. On se met a marcher, et Ivanny se met près de moi, ça me fait bizarre de marché la, de nuit, avec elle à côté de moi, éclairaient par les lampadaires et la lumière de l'endroit. Il ne doit pas être plus d'une heure et demi du matin et pourtant j'ai l'impression que cela fait des heures que je me suis battu. Heureusement que j'ai décidé d'aller au bar a ce moment précis ce soir, sans mon intervention je ne veux même pas savoir ce qu'il aurait pu lui arrivé, ce genre de mec est bien capable de viol.

Avoue-le jusqu'à maintenant tu ne penserais pas que j'en serais réellement capable ? J'en suis persuadé, j'ai les idées embrouillés donc je ne pourrais pas clairement citer, mais beaucoup de personnes n'ont pas cru que je tiendrai longtemps, ou que j'avais les capacités de faire quoi que ce soit. Qu'on me prenne toujours pour un faible, c'est peut-être ça qui m'a poussé a continuer, a ne pas abandonner malgré la difficulté, malgré le chagrin ... Mon ambition m'a empêché de tout lâcher pour elle, et pourtant j'aurais tout lâché sans broncher si elle me l'avait demandé. Mais faut que j'arrête de me faire du mal, il faut que j'arrête de penser a ça, la passé c'est le passé, on ne peut pas le changer.
On traverse de nouveau un rue, je jette un coup d’œil au zones éclairés et ne reconnais absolument rien, aucun moyen de me repérer quoi, il faut dire que je connais très peu ce coin aussi. On est encore loin ?

Elle me demandais si je me souvenais de sa tête au moment ou je lui avais annoncé. Un flot de souvenir me remontais alors a l'esprit, je me souvenais très bien de sa surprise, et de sa prise de conscience que je ne riais pas. Comment oublier ça ... J'avais eu bien du mal a lui remonter le morale après lui avoir dis que je voulais être agent des forces de l'ordre. On savait que l'éloignement serait difficile, on ne pensais pas qu'il le soit tant. Elle me dit aussi que la maison était au bout de la rue, par ailleurs on y arrivais par la suite très vite, et heureusement parce que j'étais lessivé. Boire, se battre, et marcher ne font pas bon ménage. Elle mit un tour de clés puis se retournais vers moi pour me demander ce qu'elle pouvait faire. Une aspirine et un coup de désinfectant suffiront. De toute manière il n'y a pas grand chose de plus a faire. T'aurais du faire infirmière, tu aurais pu me soigner au moins. Je ris. Et puis qu'est ce que c'est sexy une infirmière ... Oh mais ta gueule Louis tais-toi a la fin, c'est n'importe quoi ça ! Mais tu devrais faire plus attention au gens que tu " fréquentes " Ivanny ... Je sais je n'ai pas mon mot a dire, mais j'ai bien le droit de m'inquiéter non ?

Elle va fouiller longuement dans sa salle de bain, puis revient enfin avec une aspirine et le désinfectant. Oui enfin infirmier c'est aussi beaucoup plus chiant, a mon humble avis. C'est vrai que les sciences était bien plus mon domaine que le sien, et une infirmière nul en science n'est pas vraiment une infirmière ... Elle me ramène un verre. J'avale donc l'aspirine, que je fais passer avec une gorgée d'eau, puis je met un coup de désinfectant sur le mouchoir et appuie de nouveau sur ma lèvre, ça pique un grand coup puis s'apaise, ce qui me vaut une légère grimace. Elle me dit que c'est la première fois qu'elle tombe sur un connard, ce n'est donc pas la première fois qu'elle fais ça ? Et donc surement pas la dernière ? Planté devant un miroir pour ne pas appuyer n'importe ou, je lui répond. Et ça aurais pu très mal finir aussi, on ne sais jamais a qui on a affaire...

Pourquoi est-ce que je suis venu ici déjà moi ? Pour me faire battre ? Ah non parce que je suis beurré et que je me suis battu. Mais j'aurais du savoir que je dirais des conneries et que ça la mettrais en boule ... Parfois je suis vraiment con, c'est a peine croyable ... Mais bien sur que la plupart sont dangereux, parce que ces poivrots ne pense plus avec leur tête, et si une jolie fille les " aguiches " ils ne vont plus avoir qu'un idée, et pas une bonne. Et si ça dérape tu es sans défense ... Les mots se bloquaient dans ma gorge, pourquoi ? Parce que j'étais entrain de m'imaginer la situation si jamais ça lui arrivait de nouveau, mais que cette fois ça finissait mal ...

Je me retourne face à elle. Mais si j'ai raté un semestre, c'est parce que je n'arrivais plus du tout a me concentrer, j'avais perdu le goût de tout ! Ah la j'étais lancé, plus rien ne m'arrêterais, même pas moi même. Mais comment passer a côté de tous ça ? Et comment ne pas craquer ? Bien sur le coup que j'ai dans le nez aide a vider mon sac, mais fallait bien que je dérape d'une manière ou d'une autre. Mais si je te dis ça c'est parce que je tiens a toi, mais tu t'en fou, toi tu as réussis a passer a autre chose, comme si c'était facile tiens ! Tu crois que je trouve ça drôle de me voir t'imaginer dans d'atroces situations ? Je t'aime et ça me tue ! Je ne pouvais pas être plus sincère, et je ne pouvais non plus revenir en arrière.

Les mots bouillonnent en moi mais plus aucun n'arrivent a sortir, jusqu'à ce qu'elle me réponde, une simple phrase a laquel je me serais surement préparé si je n'avais pas les idées embrouillées. Une copine ? Qu'elle blague ! Une amie homo qui n'a pas les moyens d'assumer sa position dans la société. Je ne pensais même pas a ce qu'elle puisse penser de ce que je disais, elle pouvait bien s'imaginer ce qu'elle voulait. Comment pouvoir m'imaginer te remplacer ? Pour moi il n'y a plus eu que toi, et rien n'a jamais changé ! J'aurais volontiers tout lâché pour toi, peut importe si ma futur carrière en avait patie.

Comment voulais-tu que je te l'avoue ? Et puis c'est ses parents ... Mais je ne contais pas m'étendre sur ce sujet. Puis, je la laisse parler, je l'écoute, et je découvre que je suis loin d'être le seul a en avoir sur le cœur. Elle m'aime encore, chose qui me clou le bec, c'est bien la dernière chose a laquelle je pouvais m'attendre. La colère avait clairement chuté. Elle me dit par la suite que ça ne peut pas marcher, à cause de sa carrière, ce que je comprends parce que la distance complique tout. Alors j'arrête, je quitte tout. C'est d'ailleurs ce que j'aurais du envisager bien plus tôt. Sans toi c'est trop compliqué, j'ai pas envie de vivre sans toi. J'ai plus envie de faire semblant d'aller bien, plus envie d'être loin de toi. A choisir entre toi et ma carrière, je préfère un avenir sur auprès de toi, qu'une vie monotone a risquer ma vie tout les quatre matin. Tout ce que je veux c'est toi, rien que toi ! Sans elle je suis triste, brisé, je ne veux plus de ça, l'amour est plus important que tout le reste. La preuve l'amour que je lui porte me pousse a accepter de tout arrêter.