Il ne te mérite pas, je te le répète trop souvent! - Savanah & Justin

La veille, je n'avais pas dormi plus d'une heure, je m’apprêtais à enfin aller me coucher quand on avait frapper à la porte, Nathan dormait déjà et je m'étais donc sacrifier pour sortir du lit et aller ouvrir. Je tombais nez à nez avec Justin qui n'avait pas l'air clean le moins du monde. Il avait commencer à me faire des avances et je lui avais calmement demander de partir et de ne revenir que lorsqu'il serait conscient de ses actes. Je m'étais alors pris une flopée d'injure dans la tronche, genre j'en avais bien besoin en ce moment, aller BIM! Savanah prend toi ça dans la gueule, j'étais donc une salope qui chauffait les mecs pour les laisser pour compte... J'avais gifler Justin, ç'avait été la seule réaction qui m'étais venu en tête puis lui avait calmement demander de partir et de ne plus venir me parler. Depuis quelques temps, il buvait et fumait plus que de raisons et je n'avais plus le moindre doute quant à sa consommation de substance plus ou moins illicites. Je ne voulais plus lui parler et pourtant, je n'aimais pas le savoir dans cet état, j'avais tenter de comprendre à plusieurs reprise en vain. C'est pourquoi ce matin, en lisant la demi centaines de messages que Justin avait laissé sur mon téléphone, j'hésitais à aller le rejoindre au parc. Je n'avais parler à personne de ce qu'il s'était passé la veille, je ne voulais pas que ça s'ébruite. Avant de prendre ma décision, j'avais demander conseil à la seule personne qui pouvait m'aider à comprendre Justin en ce moment, Alfredo, son meilleur ami.

Suite à cet échange, j'avais donc décider de le rejoindre au parc. Enfilant rapidement une tenue, je sors de l'hôtel et prend la direction du parc, il n'est pas très loin du country club, je ne prend donc pas la peine d'y aller en voiture ou en taxi, marcher me fera du bien et me permettra de réfléchir un peu avant de faire face à Justin. Lorsque j'arrive sur place, je me rend directement au point de rendez-vous, faisant bien attention à ne pas trop être vu, s'il est autant caché c'est pour une bonne raison. J'ai de la chance de ne pas être autant harceler par des fans, je ne suis pas encore à ce point de ma carrière et je m'en porte très bien, lui par contre... Il suffit qu'il mette un pied dehors pour qu'on lui saute dessus. J'avance doucement vers lui, il est adosser à un arbere, à l'ombre, à l'abris des regards. Je m'installe à ses côtés sans un mot puis fixe mon regard droit devant moi. Tu as de la chance d'avoir Fredo dans ta vie. Garde le précieusement, tu ne trouveras jamais de meilleurs amis que lui tu sais. dis-je simplement.

Lorsque j'étais arrivée, il était perdu dans ses pensées, je m'étais juste assise près de lui, sans un mot au départ, puis j'avais parler d'Alfredo. Je ne le regarde pas, je n'en ai pas envie, enfin si, mais je ne peux pas, je ne dois pas le regarder parce-que je ne veux pas lui pardonner trop vite ce qu'il m'a dit. Je lui en veux, j'ai mal, il m'a blessée. Il ne répond pas immédiatement à ma remarque sur Fredo, lançant d'abord un "Tu es venus finalement..." ce à quoi je ne répond rien. Il reprend ensuite la parole, répondant finalement à mes dires sur son meilleur ami. "Je ne compte pas perdre Alfredo, il est de ces personnes que je n'ai pas envie de perdre. Comme toi." Je réprime un sourire, Justin n'a jamais cacher qu'il tenait à moi, pourtant, je ne dois pas m'attendrir, je n'ai pas le droit de flancher, il doit comprendre qu'il ne peut pas venir m'insulter, me blesser et se faire pardonner simplement en jouant les grands dépressifs. C'est pas comme ça que ça marche, je ne veux pas le perdre, mais je ne peux pas pardonner ainsi. Tu t'y prend plutôt mal pour ne pas perdre les gens à qui tu tiens... Enfin, c'est ce que tu dis, rien ne prouve que tu tiens réellement à eux. En tout cas, pas tes actes. dis-je presque sèchement, je n'avais pas voulu être trop brusque mais ses mots de la veille résonnant encore dans ma tête, me poussait à l'être.

J'avais été sèche, méchante et je m'en était voulu presque aussitôt après. Qu'est-ce qui clochait chez moi? Il m'insulte et je m'en veux de le rembarrer? Quoi que dans un sens je me comprend, enfin je veux dire, j'aime Justin, je l'ai aimer longtemps et c'est toujours le cas, je suis attachée à lui bien qu'aujourd'hui je le vois plus comme un frère que comme un petit ami. Je tourne mon regard vers lui et l'observe un instant, son regard se perd à fixé le fond du parc, je vois de là qu'il à les yeux brillant, je n'ai jamais vu Justin pleurer, il n'a jamais craquer. Ce n'est pourtant pas ce qui me fais le plus de mal, non ce qui me blesse le plus ce sont ses paroles, non pas qu'elles soient blessantes au contraire, mais je me rend compte que je suis stupide. Je m'en veux Savanah... Je sais que je n'agis pas comme je devrais agir pour te prouver que je tiens à toi... Je m'en veux tellement, je suis idiot, j'aurais jamais du dire ce que j'ai dis hier, j'étais pas moi même, j'étais dans un état second, défoncé, bourré, énervé... Je ne ferais jamais rien qui te fasse du mal en étant conscient de me actes... Bien sûre qu'il n'aurait jamais pu dire ça, que ce soit à moi ou à quelqu'un d'autre Justin à toujours su se contrôler, il n'a jamais été violent et encore moins avec moi. Il était dans un état second, je l'avais remarquer et j'avais mal réagis. Le savoir me conforte dans l'idée que je peux lui pardonner, mais je ne peux pas le faire aussi vite, je lui en veux même si je sais qu'il regrette. Je pose doucement une main sur son bras puis de l'autre le force à tourner la tête vers moi en la posant sur sa joue. Je plonge mon regard dans ses yeux noisettes. Je tiens à toi aussi Justin. Tu le sais et je ne te permettrais jamais d'en douter... Tu n'es pas idiot, loin de là. Tu es quelqu'un d'incroyablement gentil et je ne comprend même pas que tu puisse encore être là pour moi après tout ce que je t'ai fais subir. C'est moi l'idiote Justin. C'est moi qui ne prend pas assez souvent conscience de la chance que j'ai de t'avoir près de moi. Je lui souris, un sourire léger, faible et presque trop forcer. Je m'en veux bien plus à moi que je ne lui en veux à lui.