Un peu de détente après.. Ohh pas Elle ! (avec Ivanny M. Jackson !)

J'avais laissé tout derrière moi pour me détendre à la piscine. Nous étions venue ici pour nous redonner une autre chance et aussi pour nous détendre. J'aurai tant voulu que nous retrouvions notre pep's d'avant, avant que tout ces pauvres connards ne te courent après comme des chiens en rûte. J'étais fière de ton ascension dans le monde de la musique, personne ne pouvait le nier, être pris en photos avec toi bras dessus bras dessous sur le tapis rouge. Tu avais fait tes preuves toute seule et tu ne reculais devant rien. Je savais aussi que ma jalousie te causait beaucoup de soucis, tu avais perdu de ta vitalité d'autrefois et même si je savais que c'était de ma faute, je ne pouvais rien y faire. Je t'aimais tellement que j'avais peur de te perdre et c'était un peu ça l'amour, non ? Sauf que je ne trouvais de juste au milieu quant à mes émotions...

Je m'asseya sur une chaise longue, lunette de soleil, short de bain et claquette au pied. Évidemment, les doigts de pieds en éventail. Je n'avais vraiment pas la tête à rester enfermer après la scène que nous avions vécu. Elle m'avait en quelque sorte, ouvert les yeux sur notre couple. Je savais qu'il en faudrait beaucoup plus pour me faire changer et Amber, qui m'avait vite cerner, n'avait pas tort. Si je tombais dans la drogue parce que ça n'allait pas avec toi, tout sera terminé entre nous définitivement. Je sentais en moi que la tentation devenait de plus en plus grande mais en forçant ton image dans mon esprit, le désir de la poudre disparaissait peu à peu. J'avais plus besoin de toi que de cette poudre, je devais juste apprendre à te faire confiance mais après tout ce que Dona m'avait fait subir.. Putain, rien que d'imaginer la douleur... Rien que ça, ça me faisait voir rouge et il était loin l'idée que je serai hypothétiquement encore amoureux de celle là.. Loin de là.. J'avais juste peur de souffrir de nouveau et vu que notre relation prenait un tournant un peu plus sérieux, je perdais la tête...

Je serra les poings alors que deux demoiselles me demandaient une photos et un autographe sur leur cuisse. De très jolies cuisses. Bientôt, une petite file s'était faite et cela m'avait enfin détendu et fait sortie de la tête notre histoire. Des bisous sur la joue durant la photos, une main sur le torse. Petites coquines... Tout de suite, j'avais tes paroles, qui m'avaient vraiment blessé, qui me revenaient à l'esprit et en vrai gentleman, je lui retira en lui baisant la main. Tout d'un coup, j'avais la sensation de comprendre ce que c'était et surtout, que tu ne faisais pas le trois quart de ce que je faisais à la plupart des fans et encore moins, de coucher avec eux. Lorsqu'enfin la file se termina, je vis un visage que je connaissais un peu trop bien.

Ivanny.. Toi aussi tu veux te faire prendre en photo avec moi...?

Avais-je dit sur un ton toute aussi ironique que possible. Je savais ce qu'elle pensait de moi et je ne faisais pas semblant de l'ignorer.

Comme je l'avais prévu, Ivanny ne s'empêcha pas de m'envoyer son sourire sournois en prenant bien évidemment  son ton hypocrite pour me cracher son venin. Je n'avais aucune envie de me prendre la tête avec cette "mêle brin" et encore plus en ce moment. Je tatonna sur la table à la recherche de mon verre et de mon téléphone qui n'indiqua pas le moindre message. En général, avant que je ne me fasse sauter à la gorge par ta cousine, tu me prévenais pour que je ne sois pas pris de court. Faisais-tu semblant de dormir pour me appeler aussi sec ta cousine afin de te plaindre à elle ? Comme si j'avais besoin de ça, sérieusement, après la presse people, il n'y avait pas mieux que cette hypocrite de cousine. Comme famille, je n'avais pas tellement choisi la bonne, surtout depuis ce que j'avais apprit sur son infidélité avec une fille. Putain, une meuf quoi ! Alors déjà que son mec devait se sentir impuissant maintenant qu'il est dans un fauteuil mais alors maintenant, j'imaginais même pas son état. Je pensais même aller lui rendre une petite visite, notre relation pourrait surement s'améliorer au détriment cette folle qui me faisait face.

J'avais tellement l'habitude de devoir jouer la comédie en public devant toi lorsque quelque chose n'allait pas que je reprenais le même ton. Putain ce que tu pouvais me manquer

Une aussi jolie fille..

Je ris, contraint devant mon mensonge.

.. Disant de tel saleté.. Ma pauvre amie.. si tu ne te détends pas tout de suite, le botox ne pourra rien faire pour toi... A ton âge...

Je mima la piqure sur mon propre front, en soulevant légèrement mes sourcils en te provoquant "essaisdefairepareilpourvoir".

Ivanny avait touché beaucoup trop de point sensible pour que je ne réagisse tout de suite. Il n'y avait que Marius qui me remontait les bretelle à ce sujet... Le véritable problème était que cette sale garce avait raison, au point que je m'en mordit l'intérieur de mes lèvres. Lorsque je sentis un goût de rouille dans la bouche, je perdis toute mes inhibitions et mon sang froid cependant, j'avais fait assez de grabuge sur internet et si elle avait envie d'aggraver mon cas, c'était qu'elle ne me connaissait pas assez bien. Je la quitta des yeux un instant pour me ressaisir, surtout en pensant à toi, Leigh, la seule qui croyait en moi. Même si tu avais touché juste, je ne pouvais pas imaginer le jour où je te verrai tomber encore plus bas que moi dans l'imbécilité. Tu étais plus forte que ça et je le savais. Tout de suite, je pensais à toi et ce qui pouvait bien te passer dans la tête. La drogue ne faisait pas partie de ton vocabulaire et, tu m'avais certifié que si je retombais dedans, ce serait radicalement terminé entre nous. Non Ivanny parlait sans réellement savoir ce qu'il nous liait tout les deux. Lorsque nous parlions pas des mecs, de fans en tout genre, nous étions fort ensemble comme nous pouvions être faible lorsque ses sujets prenaient trop de place entre nous.

En terme d'infidélité, je n'ai rien à t'envier car dans les deux cas, Leigh est totalement consciente de ce que je fais alors que toi... Depuis l'accident de Louis, tu n'es même pas ni fichu de le soutenir autant qu'il t'a soutenue. Pire, tu l'as trompé avec un nana.. Putain, une nana. Niveau publicité, t'as vraiment rien à m'envier...

Je me leva pour mettre un peu plus de prestance dans mes paroles, histoire que tu sentes bien dans ma voix que j'étais plus sérieux.

Leigh sait parfaitement pourquoi je fais ça, c'est pour elle. C'est pour son bien, c'est pour qu'elle s'en aille. Je ne suis pas un mec pour elle ok ? Elle mérite mieux et j'en suis conscient. Il n'y a que des grognasses comme toi pour être aussi aveugle qu'une taupe. Je l'aime ta cousine mais quoique je puisse faire, je ne pourrai jamais la rendre heureuse !

Je n'avais pas à me justifier sur mon groupe et ma dernière crise sur Twitter et dans le restaurant n'allaient pas leur plaire du tout et surtout pas à mon agent. Je savais exactement ce qui allait se passer et Marius, il n'allait certainement pas me pardonner. Tout d'un coup, je me souvenais aussi de ta tournée qui allait bientôt commencer. J'espérais tellement pouvoir trouver une solution à mon problème avant que ça n'arrive. Je voulais tellement que tu partes le coeur léger. Putain, il allait vraiment falloir que tu me quittes.

Ce qui devait arriver, arriva. Autant elle avait cette allure de petite fille sage a qui on donnerait tout sans confession, autant elle avait ce petit truc qu'on avait envie de cogner comme un mec cognerait un mec.

Non non, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Je suis peut-être un connard à tes yeux mais je ne suis pas homophobe, Bastian est mon meilleur ami et il est loin de courir les jupons mais là n'est pas la question tu vois... Je pense juste à ton mec en chaise roulante et à l'humiliation qu'il a du subir en apprenant ça. Franchement, je ne me prends pas pour psy mais je reste un mec et si ma nana couchait avec une autre nana.. Ce serait juste.. Limite elle me la coupe et c'est tant mieux. Entre nous, quand on s'est connu, Leigh-Anne m'en avait parlé et j'étais bien loin des personnes qui t'ont rejeté pour ta relation avec Skyler.

Lorsque j'appris qu'il l'avait quitté, ça m'avait foutu un coup. Même si il l'avait quitté, je ne pouvais pas imaginer ce que tu pouvais endurer sachant comment tu l'aimais. Il n'y avait pas à dire, y'a  des mecs qui en avaient plus que moi et j'avais encore beaucoup à apprendre.
Je m'asseya sur le rebord de la chaise longue, abattu comme à chaque fois que l'on parlait de ton état moral. Tu étais tout le temps de mes pensées, à toute heure, tu ne me quittais jamais et c'était d'ailleurs pour cela que je ne pouvais me résoudre à te quitter.
Je posa mes coude sur mes cuisse et plongea ma tête dans mes mains, clairement pris à la gorge par ce que tu me disais. Certes, ce n'était pas un secret mais lorsque je n'y pensais pas, ce n'était pas la même chose. Tout à l'heur au restaurant, te voir dans cet état m'avait rendu encore plus enragé contre moi. Ivanny était la plus sympathique des bonnes femmes que je n'avais connu après toi, bien sûr. Si elle prenait cette air éffarouchée de caniche en colère, c'était évidemment parce que elle prenait son rôle de cousine à coeur. Je ne pouvais pas lui en vouloir, et je ne lui en voulais jamais. Je retira mes mains en te laissant me toiser de la où tu étais, furieuse par tout ce que je t'avais dit :

Je ne peux pas. Je ne peux pas la quitter, Ivanny. C'est plus fort que moi, j'ai besoin d'elle... Je sais que je la fais souffrir mais tu n'imagines pas à quel point j'ai envie de tuer ces pauvres types qui l'approchent de trop prêt. Dona n'y est pour rien, elle m'a juste rendu comme ça, ce mec qui n'a plus d'état d'âme...

J'éclate de rire, jaune, même si j'avais qu'une simple envie de me pendre.

Je te demande pas d'avoir pitié de moi. J'exclue cette possibilité si tu ne veux pas que je te noie mais ta cousine.. c'est tout pour moi. Si je m'en vais ou si elle s'en va... J'ai.. je perds tout.

A part à Amber, je n'avais encore jamais parlé à personne de ce qui se passer réellement dans ma tête. Tout le monde me prenait exactement pour un simple connard insensible qui trompait sa nana impunément. Je poussa un profond soupire, fuyant adroitement ton regard, après ce que tu me disais. Même si je t'avais confié tout cela, je n'avais pas encore assez confiance en elle pour lui avouer mes doutes quant à ma dépendance. Je croisa les doigts, je ne savais pas ce que je pouvais penser de cet échange. Ivanny ne me pardonnerait pas de sitôt du traitement que j'infligeais à sa cousine.

De toute façon, je vais la perdre. D'une manière ou d'une autre. J'ai atteint le sommet de la connerie en la trompant. Ce n'est pas un jeu pour moi, Ivanny.

La thérapie n'avait encore jamais fait partie de mes projets et si j'avais la chance de pouvoir sauver mon couple, c'était surement la solution adéquate.

Une thérapie ? Tu penses que ça sauverai mon couple ?

Je n'y avais pas pensé avant. Pour moi, la seule solution était de ne plus t'avoir dans ma vie. Comme cela, tu ne souffrais plus et j'arrêtais de jouer cette comédie. Je passais un moment dans le doute, aurais-je sérieusement un problème à régler avec moi-même. Marius avait-il vraiment voulu que j'en arrive à cette conclusion tout seul ? Parce qu'il n'y aurait pas prit de gant pour me le dire alors qu'on s'était pris le bec pour énième crise d'y il y a quelques jours.

Ils savaient tous que j'étais fou amoureux de toi en essayant de me résonner mais Ivanny a surement été la seule qui a pu me mettre devant le fait accompli. Est-ce son lien familiale qui fait qu'elle s'était rendu compte de ton état plus qu'inquiétant.


S'il n'y avait que ça pour sauver Leigh-Anne, je le ferai.

J'avais pris cette décision, d'une voix grave. Pas pour t'amadouer, pas pour me prendre pour une victime mais uniquement pour toi. Leigh, je t'aime. Je me parlais à moi-même lorsqu'il s'agissait de toi, tu me manquais à chaque fois que tu étais loin de moi et je me demandais s'il n'y avait pas des solutions à ce problème. Durant ta tournée, je ne savais pas comment ça allait se passer mais ton éloignement allait surement m'achever surtout si nous partions sur de mauvais termes.