Je voulais pas te dire ça, je suis désolé Ivanny !

De New-York nous avions pris l'avion, une galère inimaginable, parce que forcément le fauteuil complique tout, et comme toujours ça m'avait énervé. J'avais donc fait la gueule durant tout le trajet en avion, arrivé a l'aéroport, et alors que nous allions récupérer nos valises, la roue de mon fauteuil s'était coincé, énervé et essayant de me dégager sans y arriver ... Ivanny eu le malheur de venir m'aider, et comme a mon habitude je me " défoulais " sur elle, lâchant toute ma frustration. Seulement la, mes mots on carrément dépassé toute mes pensées.
" Putain tu m'emmerde !!! Vas-y dégage tu me gonfle ! "

Je met quelques instants a percuter la connerie que je viens de faire, de dire, de lui dire. Et qu'elle m'a répondu, CE qu'elle m'a répondu, jamais elle ne m'avais traité de connard, je me débloque alors dans un mouvement de colère, ou de je ne sais meme pas trop quoi, puis me dépêche de la rattraper. Je la retrouve sur les sièges, nos valises a ses pieds. Ivanny je suis désolé ! Je voulais pas te dire ça ! Vraiment je m'en veux tu sais pas a quel point ... Je suis désolé ! Je pensais tout ce que je disais, j'en peux plus de cette situation, mais me facher avec elle me fait tellement de mal ... Je voudrais arriver a être moins con mais c'est plus fort que moi ...

Elle ne m'avait pas décroché le moindre regard, jamais je ne l'avais mis dans cet état, ou en tout cas pas que je m'en souvienne. " Mais mes mots ont largement dépassé mes pensées ! Je t'en supplie pardonne moi. Je ne veux pas te voir encore fâchée. Ivanny, je t'aime, plus que je ne t'ai jamais aimé, je sais que tu as le courage de me supporter de jour en jour sans faillir, que jamais je ne trouverais une fille plus parfaite que toi, tu es mon double, mon idéal, sans toi je ne serais plus rien, je n'aurais jamais eu la force de vivre un seul jour dans mes condition, je t'en prie ne soit pas fâché ! " Ces déclarations la étaient devenu bien rare, mais je les pensées continuellement, et elle me semblait plus réel que jamais.

Sa réponse me fit mal au cœur, mais je ne pouvais que m'y attendre. Elle avait l'air de douter de mes paroles, ça aussi je ne pouvais que m'y attendre. Elle me répondit s'y froidement ... Comme quand on demande a quelqu'un si il est fâché, et qu'il nous répond non avec colère ... Elle se lève ensuite en disant que ses parents nous attendent. Elle coupe donc court a la discussion. Je voudrais tellement qu'elle sache, je voudrais tellement qu'elle puisse lire dans ma tête pour comprendre, je voudrais tant ne plus avoir peur de la perdre, je voudrais tellement ne jamais avoir était paralysé, j'aimerais tant qu'elle sache ce que je vis au quotidien, qu'elle comprenne que c'est toujours plus simple quand on ne le vit pas ... Je voudrais tant qu'elle sache que c'est contre moi même que j'en ai, et non pas contre elle. Elle aurait du partir, elle aurait trouvé mieux que moi, quelqu'un qui ne la malmène pas comme je le fais ... Je me demande encore comment elle peut réussir a me supporter, elle doit vraiment m'aimer a un point inimaginable ...
Et mes pensées sont tellement confus ... 
" Oui il ne faudrait pas les faire attendre ... " J'avais baissé la tête, et parlé très bas.

Elle m'embrassa sur le front, je pris sa main quelques instants, c'est dans ses moments la que j'aurais voulu pouvoir me lever et la serrer fort contre moi ... Elle était toujours et encore si jolie ... Je la vis prendre toute nos affaires, sans pouvoir faire quoi que ce soit, mais ne dis rien pour ne pas tout renvenimer, j'aurais tant aimer ne pas la laisser tout faire ... Mais je n'avais pas le choix.
On rejoint donc ses parents dehors, qui nous attendais devant l'aéroport. Je prône le silence, plutôt que de risquer une autre catastrophe, mais essaye de rester le plus souriant possible. Ses parents nous amène donc chez les miens. La, ma mère se met très vite a me chouchouter, chose que je déteste mais c'est ma mère, que je sois handicapé ou non elle me chouchoutera toujours, bien heureusement que l'on peut se mettre a l'écart dès que bon nous semble ... Bref, notre arrivé a L.A était caractéristique de notre vie de tout les jours tout les deux ...


SCÈNE CLOSE.