Nan je suis pas bourré ! J'ai dix doigts ... bon ok a une seule main ... ¤ Mary

Elle me prend par le bras puis nous sortons. Elle me dit alors qu'elle pense passer une meilleure fin de soirée comparé au reste. Je suis a peu près persuadé de la même chose, même si je dois avouer que ce n'est pas bien dur pour ma part. Je lui souris. Quand nous passons le pas de la porte du gymnase, je me sens soulager de ne plus risquer d'être interpeller par ... enfin vous savez qui quoi. On y va a pieds, ou tu as une voiture ? Pour ma part, il m'avait emmené, je n'avais donc pas de moyen de transport autre que mes deux jambes.

Kaighley me demande si j'ai une voiture et je hoche la tête avant de réfléchir.. Euh, je me suis garée où déjà ? Ah oui c'est vrai. Derrière le batiment. Je suis venue en voiture. Par contre je te préviens elle n'est pas hyper luxueuse. En même temps, elle n'a pas vraiment d'être une de ces filles qui veulent de l'argent, toujours plus, et qui se croit tout permit si elles ont les moyens d'obtenir ce qu'elles désirent à la seconde près.
Nous nous dirigeons donc vers le parking que je viens de lui indiquer et je désigne ma chère ford fiesta : Voilà la bête. Je lui souris et nous avançons jusqu'à la voiture. Nous nous installons puis je le demande : Tu connais le coin ? Un bar préféré peut être ?

Elle me dit qu'elle a une voiture, mais que ce n'est pas ce qu'on peut appeler une voiture de luxe. Le principal c'est d'avoir quatre roues non ?  Bien évidemment il ne fallait pas que ça pour une voiture, mais c'était une simple façon de parler. Je la laisse me guider jusqu'au parking, la elle me montre ça voiture, et franchement il y a pire. Oh ça va, j'ai connu pire ... Je souris, c'est sur que j'ai déjà vu quelques " épaves ", même si mes voitures sont bien plus luxueuse je dois l'avouer. Elle me demande si je connais le coin. Ah nan, pas du tout, désolé, je suis absolument pas d'ici, tu dois bien mieux connaitre que moi.

Elle me dit que je connais probablement bien mieux que elle et je hausse les épaules, avant de faire marche arrière. Il y a peut être un endroit sympa. Espérons qu'il soit toujours ouvert. Je n'y étais pas retournée depuis .. Bien longtemps. Je ne comptais plus maintenant. Décidant d'engager un peu la conversation, je demandais : Et sinon tu fais quoi dans la vie ? Quoi de mieux pour faire connaissance qu'apprendre le métier de la personne avec laquelle on discute ? Parce que certes certains font leur métier par contrainte mais tout de même, la plupart du temps on apprécie un tant soit peu son boulot.

Après que nous soyons monté, elle démarre puis fais marche arrière. Je te fais confiance. Avais-je le choix de toute manière ? Et puis au pire un bar c'est un bar, il y en a des mieux que d'autre, mais on survivra a un mauvais. Juste si on peut éviter les mecs chelou de certains bar ... Elle relance la discussion, me demandant ce que je fais dans la vie. Chirurgienne, a Tucson soit loin d'ici. Je suis venu accompagner ma soeur, Diana. Et toi ? Je la verrais bien mannequin, et vous seriez con de me demander pourquoi ...

Elle m'apprend qu'elle est chirurgienne et qu'elle a accompagnée sa soeur, une certaine Diana. Elle me retourne ensuite la question et je lui réponds avec un petit sourire : Je suis cavalière professionelle, ce n'est pas facile tout les jours mais quand on peut vivre de sa passion le mieux est de ne pas se plaindre. C'est clair que tout le monde n'a pas cette chance. Je me souviens d'ailleurs d'une fille de mon centre équestre qui voulait devenir éthologue mais qui n'avait pas les moyens. Elle s'est retrouvée infirmière. Un bien beau métier mais loin de son projet de base.

A priori le prénom de ma soeur ne l'avait pas fait réagir, ce n'est pas plus mal qu'elle ne la connaisse pas ... Elle devait sans doute être d'une autre année scolaire, ou pas dans le même " cursus ", enfin je perds un peu mes mots ce soir je ne sais plus vraiment a quoi je pense ... Et tu as ton propre cheval ? Oui j'avoue je m'étais largement trompé, mais mon erreur est pardonnable quand on voit l'allure et la classe qu'elle a ... Je la voyait mannequin, elle est cavalière, boulot tout aussi honorable l'un que l'autre. Bien que je sois obligé d'avouer que je ne suis jamais monter sur un cheval. Sur un poney peut-être lorsque j'étais gamine ? Mais c'est tout.

Kaighley me demanda si j'avais mon propre cheval et je lui répondis avec un sourire fière de moi : Oui, j'ai une jument pur sang arabe. Siobbhan. Je remarquais que nous allions arriver à un feu rouge et je m'arrêtais donc le temps de sortir mon téléphone de ma poche. Je cherchais rapidement la photo que je voulais montrer à Kaighley. J'étais fière d'être la propriétaire d'une jument comme ça, il y avait de quoi, non ? C'est elle. Je lui tendais mon téléphone, histoire de partager la magnifique photo représentant ma jument en liberté, dans la carrière, les crins au vent.

Siobbhan:

Siobbhan, original, mais on est au Etats-Unis, alors je dois bien vous avouer que je ne m'en étonne même pas, ça ne me traverse pas même l'esprit ... Elle doit t'avoir coûté cher non ? Je ne suis pas une grande connaisseuse dans ce domaine, je dois aussi l'avouer ... Mais je sais qu'un pur sang n'est pas gratuit ... Arrivé a un feu, elle sort son portable, qu'elle tripatouille quelques instants avant de me le tendre. Je le prend, désencombrant ses mains, puis regarde la photo. Woaw ! Elle est juste sublime ! Et je pense ce que je dis.

Kaighley me demanda le prix de ma jument et je haussais les épaules : En fait je ne saurais te le dire, on l'a eu pouliche et elle était assez capricieuse alors le proprio voulait s'en débarasser. C'était un cadeau. Il faut dire que je suis chanceuse, peu de gens ont comme cadeau une jument toute jeune comme elle. Bien sur j'ai endossé moi même le rôle de son débourrage mais avec de l'acharnement ça s'est bien finit. Merci, c'est vrai que c'est une beauté. Je redémarrai et prenais à droite en direction du centre ville. Assez parlé de moi, raconte moi, quel est ton plus grand rêve ?

Sacré coup de chance. Je n'avais pas la moindre amertume ou je ne sais quoi dans la voix, non je remarquai juste qu'elle avait eu vraiment de la chance, il en faut bien un peu dans la vie.
Elle me demande alors de lui raconter mon plus grand rêve. Je réfléchis quelques instants. A vrai dire mon plus grand rêve, je l'ai déjà réalisé, je voulais que ma mère adoptive puisse être fière de sa fille, je voulais devenir médecin, et j'ai réussis les deux. Eh oui, me trouvais un mec formidable, ou réaliser une passion ce n'est pas mon plus grand rêve. Bien que je n'y dirais pas non. Mais que la femme qui m'a élevé ( et l'homme aussi ) soit fière de moi, a toujours était ce que je voulais le plus au monde. Je dois tellement a la femme qui m'a élevé comme sa propre fille, qui m'a aimé comme elle n'a jamais aimé qui que ce soit d'autre, savoir que de la ou elle est elle a de quoi être fière de sa fille me fait chaud au coeur. Une larme vint briller au coin de mon oeil, rien que d'y penser, de penser a ma mère, a tout le chemin que j'ai parcouru depuis qu'elle nous a quitté, a la joie que j'ai partagé avec mon père ces dernières année dans ses bons moments ...

Elle m'avoua qu'elle avait déjà réalisé son rêve et je souris. C'est le cas pour peu de gens. Mais je comprends ensuite pourquoi cela est déjà le cas lorsqu'elle me dit qu'elle souhaitait que sa mère adoptive puisse être fière d'elle. Tu as été adoptée ? J'imaginais les enfants dans le même cas qu'elle perturbés ou .. Quelque chose dans le genre, probablement. Mais à vrai dire maintenant qu'elle est loin de la fête elle a l'air d'une femme tout à fait accomplie qui respire la joie de vivre. Ca fait toujours plaisir de voir des personnes comme elle qui ont réussi malgré les épreuves de la vie.
Nous arrivons au bar où je souhaitais l'amener et je mets le frein à main après avoir remarqué qu'il était encore ouvert. Nous descendons donc de la voiture.

Je sentis, aller savoir pourquoi, une pointe de surprise dans sa voix, mélangée au ton pur de l'interrogation, quand dit " tu as été adoptée ? ". Toujours le visage tourné dans sa direction, je lui répondais. Oui, j'étais un bébé a l'époque et je n'en ai donc pas le moindre souvenir. Mes parents, ceux dont je suis issue génétiquement ceux qui m'ont abandonnés étaient trop jeune quand ils m'ont eu, ils on sans doute eu peur de gâcher leur vie alors il m'ont abandonné, heureusement les Spencer mon élevé comme leur fille, et puis un jour ils on bien du me dire la vérité ... Enfin bref, je parle un peu trop non ? Je lui souris. Justement, en parlant de trop parler, nous arrivons au bar, et descendons de voiture. Nous faisons les quelques mètres côte a côte, encore bras dessus bras dessous comme tout a l'heure, aller comprendre ... Je ne peux qu'admirer les lumières des rues qui nous entourent, des néons a perte de vue scintillant, clignotant, changeant de couleurs. Bleu, rouge, orange, jaune, pour tout les gout. Avec toutes sortes de noms, ecrit en grand, ou en petit, en majuscule, en minuscule. Et quelques lampadaire et vitrines viennent faire taches, avec leur petites lumières jaunes, paraissant faible face au monde lumineux que la nuit nous offre. Eh oui, une nuit lumineuse, bienvenu dans une grande ville américaine.
Nous rentrons dans le bar, une odeur d'alcool s'en dégageant a la sortie, et n'étant que plus envoutante et a la fois forte, a l'intérieur. Et surtout, le bar n'était pas comme la plupart, il n'était pas dans le genre très sombre qu'on voit habituellement.

Elle me dit a sont tour qu'elle aussi a été adoptée, en grandissant dans une bonne famille, sans manquer de rien, mais qu'enfant elle avait appris que son père n'étais autre que le créateur de la Fox, rien que ça ! Genre une des personnes les plus connu et réputé au Etat-Unis. Je la regarde ébahis, et c'est a l'intérieur du bar que je lui réponds. Ah eh bien moi aussi mes vraies parents valent leur pesant d'or, mais pas autant que ton père, ça a du te faire un choc ... Comme ça m'en avais fait un en faite, c'est impressionnant comme on se comprends en ayant vécu la même chose du coup ... Elle me ressemble bien plus que je ne pouvais le croire en fait ... Arrivé devant le bar, elle me demande ce que je compte prendre. Hmmm ... un ... un Bif Cocktail composé de curaçao, de vin blanc et de crème de cassis, une tuerie.

Kaighley comprit que j'avais du être choquée en apprenant que mes parents n'étaient pas mes parents et je hochais la tête. C'est clair qu'il s'agit du genre de truc dont on se passerait bien. Elle commande un cocktail et je choisis une tequila. Je reprends ensuite la conversation et lui dis : Au début j'ai cru qu'il s'agissait d'une blague. Et au fil du temps que je passais avec lui je n'avais pu que remarquer nos points communs. Par exemple nos goûts en matière de film, ces genres de choses... Nos boissons nous furent servies et je continuais : Sa mort m'a anéantie, sans mon cousin je serais encore probablement une droguée... À ce moment là ça avait été mon seul et unique recours. Sans l'aide de Max je n'aurais pas fait grand chose..

Oui je comprends, enfin j'imagine très bien, parce que moi je ne l'ai pas du tout vécu de la même manière. Je n'ai appris que tard que j'avais été adopté, et j'ai très longtemps refusé de rencontrer mes parents, je les haïssait il faut le dire. Mais une des dernières volonté de ma mère a été que je fasse au moins l'effort une fois de les rencontrer. Je l'ai fais, mais pour moi jamais il ne seront mes vrais parents, en revanche, leur fille n'a jamais rien voulu de tout ça, c'est ma petite soeur et depuis que je la connais je ferais tout pour elle. Après tout, elle est ma seule famille, avec mon père, mais mon père ne sera pas toujours là, en effet son état de santé se dégrade, et quand je l'enterrerais je n'aurais plus personne, pas de mari, pas d'enfants, pas de tante,de cousin, personne qui m'aime a part ma petite sœur. Elle m'a accepté dans sa vie, et je ne compte pas la perdre bêtement. En parlant j'avais pris conscience de ce qu'elle m'avait dis, " ENCORE une droguée " elle avait donc mal tourné fut un temps passé ... Mais ce que je noté le plus c'est qu'elle ne l'était donc plus. Heureusement, parce qu'une personne dépendante de la drogue peut-être très imprévisible, et je n'ai pas vraiment envie de risquer ma vie, bien qu'elle n'est pas l'air méchante, parfois les gens peuvent être surprenant ... Mais donc jusqu'à maintenant j'avais eu raison de lui faire confiance, et de la suivre jusqu'ici, et j'en étais bien heureuse car elle était de très bonne compagnie.
Je bois une gorgée du cocktail que le barman vient de me servir, lui adressant un petit sourire de politesse.

Elle me dit que sa famille biologique ne comptait pas pour elle, à l'exception de sa sœur, ce que je parvenais à comprendre bien que je sois fille unique. Je considérais un instant mon verre, l'air absent, puis j'en buvais une gorgée. Kaighley me sourit poliment et je manquais de lui demander si elle avait quelqu'un dans la vie. Vu les circonstances de notre rencontre je ne pensais pas que ce soit le cas. J'entendais ensuite que Feel So Close résonnait dans la salle et je souris avant de lui demander, pleine d'entrain : Tu danses ?

La chanson changeait, passant a une chanson bien connu, une de celles qui depuis qu'elle est sorti passe en boucle a la radio, et elle n'est pas trop mal il faut l'avouer. Mary me propose alors d'aller danser, je vous avoue que j'ai un moment d'hésitation. La seule personne avec qui je dansais jusqu'à maintenant, est la personne que je voudrais le plus oublier. Et la danse n'est pas forcément ma passion, me " donner en spectacle " surtout, mais en même temps j'ai besoin d'effacer ce con de ma mémoire. J'ai besoin de ne plus l'associer a chaque musiques, et puis j'ai besoin de me défouler. Alors j'accepte d'aller danser avec elle, le sourire aux lèvres.

Kaighley accepte de venir danser et je souris avant de la prendre par la main. Nous commençons à danser et je la regarde dans les yeux, alors que ma soirée commence à devenir vraiment intéressante. Je commence à m'amuser et remarque alors que beaucoup de gens nous ont suivi sur la piste de danse. Il t'a fait du mal, je ne le connais pas mais ça se lit sur ton visage. Tu essaye de passer à autre chose, je peux t'y aider. Je pense réellement ce que je dis. Et j'espère juste -pour elle- qu'elle acceptera mon aide.

Elle prends ma main, et m'entraine ( si je puis dire ) sur la piste de danse. Comme quasiment toujours, notre acte amènent d'autres gens a faire de même, ce qui redonne un peu de vie a ce bar, un peu de pep's, de quoi s'amuser bien plus aisément. Elle me regarde dans les yeux, et je fais de même. Et j'ai l'impression que mon cœur s'arrête ... enfin je ne saurais pas vraiment définir le sentiment qui m'envahis ... quand elle me parle, quand elle lit en moins comme dans un livre ouvert, quand d'un simple regard elle déchiffre ce qui me brûle de l'intérieur. Je ne suis pourtant pas, habituellement, une femme transparente. Je serais même plutôt difficile a comprendre ( comme a peu près tout les médecins de ce monde me direz vous ). Est-ce parce que je suis chamboulée des derniers évènements comme jamais je ne l'ai été, ou est-ce tout simplement qu'avec moi elle sait lire entre les lignes ?
Tu pense vraiment en être capable ?
Oui j'étais vraiment troublé, elle était d'une gentillesse troublante, comme très peu de gens le sont, elle semblait compatir a ma douleur, et vouloir m'en éloigner a tout prix ...

Kaighley me demande si je pense en être capable et je lui souris doucement, même si ce sourire est empli d'amertume. Oui, j'en suis sure. J'ai déjà traversé ça, et il ne me reste maintenant plus qu'à t'aider à remonter la pente. Mon moment favori de la musique arrive, celui où la musique ralentit, et je m'amuse ensuite à me rapprocher d'elle pour un petit collé serré. Après tout nous sommes là pour nous amuser, c'est ce qui compte nan ? Nous sommes bientôt en vacances autant en profiter dès maintenant. Ca ne coute rien.

Elle me dit qu'elle en est persuadé, et aussi qu'elle a déjà vécu ça. Il est clair que si elle a réussis a surmonter, elle ne peut que m'aider a y arriver a mon tour. Et le fait qu'elle veuille m'aider me redonne le sourire. Toujours sur la même musique, Mary entame un collé-serré avec moi. C'est vrai que ça ne colle peut-être pas avec la moi habituel, ou avec l'image des médecins que l'on se fait, mais en fait ça ne me dérange pas du tout. Non a vrai dire ça m'amuse, on est venu la pour s'éclater entre filles et oublier le début de soirée. Et mettre mon passé et ma carrière de côté ça ne me fait pas de mal pour une fois, oui pour une fois que je peux me lâcher et me défouler ...
Je rentre moi même dans son " jeu ", me lâchant totalement, sans prendre en considération le regard que peuvent porter les autres, en oubliant ce qu'il y a autour, me focalisant sur la musique, et ma partenaire de danse. Et j'avoue que de m'éclater un peu me faisait oublier le reste.
Je crois que le rire est réellement un bon remède contre a peu près tout ...

Kaighley me suit sur la musique et je lui souris, m'amusant vraiment avec elle, posant une main sur son cou, ne réfléchissant pas le moins du monde à mes gestes. Je sentais que je l'appréciais déjà et qu'avec elle tout était différent. Je n'avais absolument aucune crainte, probablement parce que nous étions pareilles. Toutes les deux adoptées mais ayant à peu près à se reconstruire malgré ça.
La musique finit par se terminer et je m'arrête de bouger, me rendant compte que seulement quelques centimètres séparaient nos visages, mais n'ayant absolument pas envie de changer quoi que ce soit. La situation aurait pu paraître bizarre, mais en fait c'était tout le contraire, c'était comme si cela me paraissait être une des choses les plus normales au monde.

Alors que nous dansions, j'en oubliais totalement l'abruti qui m'avait meurtri le coeur, mais a vrai dire si j'en avais fait la comparaison, je vous aurais sans nul doute dis que tout était différent a cet instant présent, je ne vivais pas l'instant présent comme je l'aurais vécu avec lui, et ce n'est pas plus mal, je crois qu'il n'avait pas le pouvoir de me mettre dans une telle béatitude, en rigolant autant. Comme quoi parfois on pense avoir trouver le mieux pour soit et on se trompe pleinement ...
La musique se fini, ce qui nous fit donc nous stopper quelques instants, Mary conserva sa main dans mon cou, et je n’eus pas même l'idée de la retirer, en fait je n'y fi pas attention, parce qu'elle ne me gêné pas le moins du monde, et ce fait étrange finalement ne me le paru pas. Je la regarda dans les yeux, sans rien dire durant quelques instants, puis les mots sortirent le plus simplement du monde.
Ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça.
Mon sourire en témoigné d'ailleurs.
Il est clair que ce n'est pas avec Jake que je me serais amuser comme ça, je ne dis pas que je n'aurais pas passer un bon moment, mais c'est totalement différent, incomparable est le mot juste.